La guerre en Ukraine et le droit international
17 mai 2022 • 15H 17H
Salle C-2059 du Carrefour des arts et des sciences (+ZOOM)
17 mai 2022 • 15H 17H
Salle C-2059 du Carrefour des arts et des sciences (+ZOOM)
Dans le contexte du conflit russo-ukrainien qui attire actuellement l’attention du monde, le CRDP et la Chaire de recherche du Canada sur les droits humains et la justice réparatrice internationale organisent une table-ronde portant sur « les limites et les enjeux du droit international en temps de guerre ».
Stéphane Beaulac est professeur titulaire à la Faculté de droit de l’UdeM, où il donne des cours en droit international et en droit public interne. Il est docteur en droit international de l’Université de Cambridge, d’où il détient aussi un LL.M. en droit public comparé (first class honour). Sa formation est bijuridique : droit civil à l’Université d’Ottawa (summa cum laude) et common law à l’Université Dalhousie. Il a été clerc à la Cour suprême du Canada, fellow Max Weber à l’Institut universitaire européen de Florence, fellow Neil MacCormick à l’Université d’Édimbourg, fellow James Flaherty à l’Université Collège de Cork, et professeur invité à Toulouse, à Amsterdam, à Ulster, à Trente et à Padoue.
Le professeur Beaulac est l’auteur (coauteur) ou le codirecteur d’une vingtaine de livres de droit; il a rédigé plus de 100 articles et autres textes de doctrine dans des revues juridiques et auprès de maisons de renom, comme Oxford University Press et Cambridge University Press. Il fait partie du top 10% des auteurs sur le réseau SSRN (all-time downloads). En outre, ses écrits lui ont valu des prix et ont été cités par la Cour suprême du Canada et par la Cour internationale de Justice de La Haye. En plus de ses nombreuses conférences au pays et à l’étranger, parfois à titre de « keynote speaker », Stéphane est certes l’un de nos intellectuels publics les plus en vue à la Faculté (400+ interventions et entrevues), ayant même sa chaîne YouTube.
Avocat membre du Barreau de l’Ontario et conseiller en loi, Barreau du Québec, Me Beaulac travaille à l’occasion en pratique privée auprès du cabinet d’avocats Dentons LLP à Montréal, dans le groupe litige.
Vladyslav Lanovoy est professeur adjoint en droit international public à la Faculté de droit de l’Université Laval. Il est un généraliste du droit international public. Il mène des recherches dans les domaines du droit de la responsabilité des États et des organisations internationales, du règlement pacifique des différends internationaux, du droit de la mer, du droit international économique et du droit international des droits de la personne. Il est également rédacteur de comptes-rendus d’ouvrages au sein de la revue The Law & Practice of International Courts and Tribunals.
Avant de rejoindre l’Université Laval, le professeur Lanovoy a occupé le poste de juriste adjoint à la Cour internationale de Justice auprès du juge Mohamed Bennouna ainsi que deux juges ad hoc. Il a enseigné le droit de la responsabilité et le règlement des différends à l’Université Catholique de Lille et le droit de la mer à l’Université Queen Mary de Londres, et il a également été assistant de recherche et d’enseignement en droit de l’OMC à l’Université de Genève. Il a obtenu son doctorat en droit international à l’Institut de hautes études internationales et du développement à Genève, sous la direction du Professeur Pierre‑Marie Dupuy. Sa monographie intitulée « Complicity and its Limits in the Law of International Responsibility » (Oxford, Hart, 2016) a reçu le Prix Paul Guggenheim 2017, qui est « attribué à un ouvrage de droit international public, qui se distingue par son importance et sa qualité ». Il est admis comme avocat (solicitor) en Angleterre et au Pays de Galles, ayant travaillé en arbitrage international dans un cabinet de premier plan à Londres et à Paris, ainsi qu’à la Cour permanente d’arbitrage à La Haye. Il a acquis une expérience considérable au sein des Nations Unies, y compris en tant que consultant pour le Haut‑Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme et pour le Programme des Nations Unies pour l’environnement. Né à Lviv, en Ukraine, il parle couramment le français et l’anglais, ainsi que l’ukrainien, le portugais, le russe, l’italien, l’allemand et l’espagnol.
Sophie Rondeau est diplômée de la Faculté de droit de l’Université de Montréal, elle détient une maîtrise en droit international de l’Université du Québec à Montréal, est titulaire du doctorat en droit (summa cum laude) de l’Université Laval et de l’Université de Genève, et est membre du Barreau du Québec. Elle a travaillé dans le domaine de la justice internationale, des droits humains et du droit international humanitaire au sein d’institutions telles que le Tribunal Pénal pour l’ex-Yougoslavie, le Centre international pour les droits humains et le développement démocratique (Droits et Démocratie), la Société canadienne de la Croix-Rouge et le Concours Jean-Pictet en DIH. Sa thèse de doctorat, pour laquelle elle a obtenu une bourse doctorale du CRSH (Conseil de recherche en sciences humaines) et une bourse doctorale de la FRQSC (Fond de recherche du Québec – Société et culture) a pour sujet les caractéristiques spéciales du droit international humanitaire en matière de sources.
Miriam Cohen est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les droits humains et la justice réparatrice internationale et professeure agrégée à la Faculté de droit de l’Université de Montréal, où elle donne des cours en droit international public et en droit international des droits humains. Elle est également chercheuse associée au Centre de recherche en droit public (CRDP), au Centre international de criminologie comparée (CICC) et au Centre d’études et de recherches internationales (CÉRIUM).
Au sein de la Faculté de droit de l’Université de Montréal, elle mène de grands projets de recherche dans les domaines du droit international et des droits humains. En tant que titulaire de la Chaire de recherche du Canada, la professeure Cohen mène un programme qui repose sur deux principaux axes : la justice internationale et la réparation des violations des droits humains (Axe 1); la relation entre les droits humains, les nouvelles technologies et l’autonomisation des individus et des communautés (Axe 2). Elle est également la fondatrice du Laboratoire de justice internationale et droits fondamentaux au sein duquel elle dirige des équipes de recherche interdisciplinaires en vue de créer une plateforme technologique spécialisée dans la recension et l’analyse des données de la jurisprudence en matière de droits fondamentaux.
Avant d’entamer sa carrière universitaire, la professeure Cohen a acquis une vaste expérience au sein d’organisations internationales. Elle a travaillé au sein du département juridique à la Cour internationale de justice des Nations Unies (CIJ) et, antérieurement, à la Chambre d’appel et au Bureau du Procureur de la Cour pénale internationale (CPI).
Ce contenu a été mis à jour le 14 juin 2022 à 22 h 51 min.