Professeure Miriam Cohen participe au deuxième congrès de la Chaire internationale Mukwege

Le 3 novembre, la professeure Miriam Cohen a participé au deuxième congrès de la Chaire internationale Mukwege, tenu à l’Université Évangélique en Afrique (U.E.A.) de Bukavu, en République Démocratique du Congo. Le thème central du congrès était la réparation en faveur des victimes des violences sexuelles et basées sur le genre. Le congrès visait l’étude de ce thème sous quatre piliers: médical, socio-économique, psychologique et juridique.

Partout dans le monde, dès qu’éclatent des conflits, les violences sexuelles à l’égard des femmes et des filles  (et parfois des enfants) suivent : le viol est une arme de guerre. Et au quotidien, les femmes et filles sont victimes des violences basées sur le genre.

Ces pratiques deshumanisantes posent la question de la prévention de ces violences et de leurs origines, mais aussi de leur réparation, de la reconstruction tant médicale que psychologique de ces femmes et de ces jeunes enfants et enfin de l’avenir : que deviendront ces témoins vivants de la barbarie des hommes ? Quelles attitudes et réponses individuelle, collective et institutionnelle nécessaire afin de mettre fin à ces actes abominables ?  La prévention, la reconnaissance et l’éradication de ces actes sont une responsabilité internationale, et c’est un travail de longue haleine, plein d’interrogations et de questions encore sans réponse.

Se pencher sur cette problématique et sur sa spécificité, élaborer de façon interdisciplinaire les premières réponses est l’objet de ce deuxième Congrès international de la Chaire Mukwege à l’Université Evangélique en Afrique (UEA / Bukavu) en novembre 2022. Il constituera une plateforme aux scientifiques (médecins, psychologues, juristes, anthropologues, historiens, économistes, philosophes) travaillant sur ce thème, et il donnera aussi la parole aux ONg et associations qui, travaillant sur des terrains différents, mettront en évidence les variables contextuelles et culturelles qui orienteront le choix des réponses pratiques pour la réparation des victimes de ces violences sexuelles et basées sur le genre.

La réparation dont il est question ici renverrait à des actes et des attitudes qui touchent les aspects médical, psychologique, social, économique et juridique.

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Ce contenu a été mis à jour le 3 novembre 2022 à 22 h 15 min.

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